On me demande de l'aide
Je reçois régulièrement des messages, que ce soit ici en commentaire ou sur des forums, me demandant de l'aide pour perdre du poids...
Mais comment répondre à ces personnes dans la mesure où je n'ai pas de méthode à vendre, à proposer. Aucune solution miracle à mon actif...
Je n'ai rien fait de plus que ce que tout le monde connait sur la diététique c'est à dire bien gérer ses apports alimentaires, faire de l'excercie.
La seule différence que je note dans mon parcours, alors que j'ai échoué des dizaines de fois avant cela et de nombreuses années, c'est qu'avant que de commencer à vouloir me prendre en charge de façon alimentaire, j'ai fait une prise en charge psychologique.
En conclusion j'allais bien ou plutôt mieux avant de commencer à vouloir contrôler ma nourriture.
Il faut dire aussi que mon parcours n'est pas des plus ordinaire car il ne faut pas oublier qu'avant de commencer à surveiller mes prises alimentaires je consommais près de 8000 calories par jour. Me mettre 2200 calories a engendré une perte de poids bien sur mais pas des plus rapides quand même car pour les trois premiers je n'avais perdu "que" 18 kilos.
C'était déjà beaucoup mais pas des plus compte tenu du différentiel de calories ingérées en peu de temps.
J'avais donc conscience du temps que cela allait me demander et j'avais donc appris la patience avant de me prendre en charge...
Je savais que cette tentative serait la dernière car je ne voulais pas subir les retombées psychologiques d'un nouvel échec, je n'aurai pas pu l'encaisser. Trop dur à gérer...
Si je n'avais pas été à même de réussir cette fois ci je pense que j'aurai jetté l'éponge définitivement....
Autre chose atypique pour y parvenir je me suis consacrée qu'à ma perte de poids...
J'ai accepté de vendre ma société, de suivre 20 mois de cure diététique en 36 mois de vie, de subir dejà 4 opérations de chirurgies réparatrices.
Tout ceci je le savais avant de commencer. Je m'y étais préparée dans ma tête, au plus profond de moi...Mains n'oubliez pas que d'autres réussissent sans faire ce sacrifice. Important de l'écrire aussi.
Alors que dire à une personne qui me demande des conseils ? Pas de méthode moi...
Juste l'explication de ce que j'ai fait pour y parvenir...
Je me sens presque coupable de ne pas être capable de donner la solution tant le plus souvent j'entends le desarroi de ces personnes, tant je sens la détresse, un ras le bol si fort que ça fait peur tant la douleur est présente.
Je ne peux que partager mon expérience, dire que c'est possible si on ne lache pas alors que moi même j'aurai pu le faire...
Il y a toujours une solution mais il ne faut pas se décourager à chaque fois que l'on essuie un échec...
Ce n'est pas comme cela qu'il faut le voir...
Il faut se dire que ce n'est pas le bon moment, que nous ne sommes pas encore vraiment prêt à ce changement, à cette révolution intérieure. Car maigrir commence bien par la tête quoiqu'on est voulu nous laisser croire le contraire pendant de nombreuses années.
La médecine évolue dans ce domaine aussi et il faut croire que nous serons tous et toutes capables de réussir quand nous serons prêt pour cela...
Quand on ne peut pas encore c'est que notre dépendance est capitale pour nous.
On a besoin surement de cela pour vivre puisque nous ne pouvons pas encore y renoncer si nous devons faire face à l'échec...
Ce n'est pas si grave, la victoire viendra... En temps et en heure...
Cherchez bien à comprendre pourquoi ce besoin de manger, pourquoi la nourriture est devenu notre arnica pour nos bleus à l'âme...
Notre médecine rapide qui passe toujours par l'oralité car c'est le moyen le plus simple de s'apaiser, de se guérir de nos douleurs, de nos manques, de nos peurs...
Mange t'on autant quand on est heureux ? Non surement pas ...
Il n'y a qu'à voir quand on est amoureux, on oublie souvent notre dépendance, nos pulsions s'envolent aussi...
Qu'en conclure ? Et oui la bouffe nous soigne.... Panse nos plaies...
Alors si malgré la relative impuissance dont je fais état ici sur mes capacités à vous aider, vous pensez quand même que je peux le faire, que vous ayez des questions à me poser, des craintes, n'hésitez pas à me solliciter.
C'est avec humilité et simplicité que j'essayerai toujours d'être à votre écoute car j'aimerai que ce poids puisse disparaitre pour ceux qui le trouve trop pesant, sourire.
Je suis convaincue que mon expérience peu servir à d'autres car cette aventure n'a pas pu m'arriver que pour que ça me fasse grandir seule dans mon coin...
Je ne vois pas d'autres explications à la disparition d'autant de poids...
J'ai peut être une sorte de "mission "à remplir maintenant que je suis guérie de ma dépendance alimentaire...Sourire
Courage à vous tous et toutes, je ne suis pas seule à réussir, preuve que c'est possible.
Carole M
Mais comment répondre à ces personnes dans la mesure où je n'ai pas de méthode à vendre, à proposer. Aucune solution miracle à mon actif...
Je n'ai rien fait de plus que ce que tout le monde connait sur la diététique c'est à dire bien gérer ses apports alimentaires, faire de l'excercie.
La seule différence que je note dans mon parcours, alors que j'ai échoué des dizaines de fois avant cela et de nombreuses années, c'est qu'avant que de commencer à vouloir me prendre en charge de façon alimentaire, j'ai fait une prise en charge psychologique.
En conclusion j'allais bien ou plutôt mieux avant de commencer à vouloir contrôler ma nourriture.
Il faut dire aussi que mon parcours n'est pas des plus ordinaire car il ne faut pas oublier qu'avant de commencer à surveiller mes prises alimentaires je consommais près de 8000 calories par jour. Me mettre 2200 calories a engendré une perte de poids bien sur mais pas des plus rapides quand même car pour les trois premiers je n'avais perdu "que" 18 kilos.
C'était déjà beaucoup mais pas des plus compte tenu du différentiel de calories ingérées en peu de temps.
J'avais donc conscience du temps que cela allait me demander et j'avais donc appris la patience avant de me prendre en charge...
Je savais que cette tentative serait la dernière car je ne voulais pas subir les retombées psychologiques d'un nouvel échec, je n'aurai pas pu l'encaisser. Trop dur à gérer...
Si je n'avais pas été à même de réussir cette fois ci je pense que j'aurai jetté l'éponge définitivement....
Autre chose atypique pour y parvenir je me suis consacrée qu'à ma perte de poids...
J'ai accepté de vendre ma société, de suivre 20 mois de cure diététique en 36 mois de vie, de subir dejà 4 opérations de chirurgies réparatrices.
Tout ceci je le savais avant de commencer. Je m'y étais préparée dans ma tête, au plus profond de moi...Mains n'oubliez pas que d'autres réussissent sans faire ce sacrifice. Important de l'écrire aussi.
Alors que dire à une personne qui me demande des conseils ? Pas de méthode moi...
Juste l'explication de ce que j'ai fait pour y parvenir...
Je me sens presque coupable de ne pas être capable de donner la solution tant le plus souvent j'entends le desarroi de ces personnes, tant je sens la détresse, un ras le bol si fort que ça fait peur tant la douleur est présente.
Je ne peux que partager mon expérience, dire que c'est possible si on ne lache pas alors que moi même j'aurai pu le faire...
Il y a toujours une solution mais il ne faut pas se décourager à chaque fois que l'on essuie un échec...
Ce n'est pas comme cela qu'il faut le voir...
Il faut se dire que ce n'est pas le bon moment, que nous ne sommes pas encore vraiment prêt à ce changement, à cette révolution intérieure. Car maigrir commence bien par la tête quoiqu'on est voulu nous laisser croire le contraire pendant de nombreuses années.
La médecine évolue dans ce domaine aussi et il faut croire que nous serons tous et toutes capables de réussir quand nous serons prêt pour cela...
Quand on ne peut pas encore c'est que notre dépendance est capitale pour nous.
On a besoin surement de cela pour vivre puisque nous ne pouvons pas encore y renoncer si nous devons faire face à l'échec...
Ce n'est pas si grave, la victoire viendra... En temps et en heure...
Cherchez bien à comprendre pourquoi ce besoin de manger, pourquoi la nourriture est devenu notre arnica pour nos bleus à l'âme...
Notre médecine rapide qui passe toujours par l'oralité car c'est le moyen le plus simple de s'apaiser, de se guérir de nos douleurs, de nos manques, de nos peurs...
Mange t'on autant quand on est heureux ? Non surement pas ...
Il n'y a qu'à voir quand on est amoureux, on oublie souvent notre dépendance, nos pulsions s'envolent aussi...
Qu'en conclure ? Et oui la bouffe nous soigne.... Panse nos plaies...
Alors si malgré la relative impuissance dont je fais état ici sur mes capacités à vous aider, vous pensez quand même que je peux le faire, que vous ayez des questions à me poser, des craintes, n'hésitez pas à me solliciter.
C'est avec humilité et simplicité que j'essayerai toujours d'être à votre écoute car j'aimerai que ce poids puisse disparaitre pour ceux qui le trouve trop pesant, sourire.
Je suis convaincue que mon expérience peu servir à d'autres car cette aventure n'a pas pu m'arriver que pour que ça me fasse grandir seule dans mon coin...
Je ne vois pas d'autres explications à la disparition d'autant de poids...
J'ai peut être une sorte de "mission "à remplir maintenant que je suis guérie de ma dépendance alimentaire...Sourire
Courage à vous tous et toutes, je ne suis pas seule à réussir, preuve que c'est possible.
Carole M