Mon retour sur Marseille

Publié le par Carole M

Et voilà nous sommes déjà mardi. Vendredi je rentre dans mon sud natal.. je suis heureuse de retrouver ma famille, ma mère bien sur...
Je vais sans doute aller voir mon frère.

Par contre, comment expliquez vous que je malgré tout l'estomac noué...
Peut être à cause de mon opération du 7 octobre et avec l'ombre de ce staphylocoque doré que je vais sans doute encore avoir...
A chaque fois c'est une infection à gérer, des cicatrices qui seront peut être moins jolies que prévue.
Mais c'est un des dommages colatéraux de l'obésité. Le parcours ne peut pas toujours être rose. Et moi globalement je n'ai pas à me plaindre de ces dernières années malgré les douleurs, le changement de vie...
Je m'estime malgré tout chanceuse...
Si mon mal de ventre n'est pas du à ce microbe qui hante mon corps c'est peut être du à cette proximité que je avoir avec Pierre et que je ne verrai pas.
Je suis ridicule d'y attacher autant d'importance mais c'est ainsi. Je n'arrive pas à faire autrement.
Il faut que ça me passe. personne n'attacherai autant d'importance au mutisme d'un inconnu.
C'est sans doute vrai. Mais je ne peux aller contre ce que je ressens, je ne suis plus maitre de cette vague intérieure. C'est les émotions qui l'emportent.

Encore un peu de temps et je vais cesser d'y penser. Pourtant j'ai un doute car selon ce que je connais de moi, quand je suis dans l'impossiblité de régler un malentendu avec quelqu'un ça me perturbe tant que ce n'est pas fait...
Je n'arrive pas à passer à autre chose.. C'est un peu comme une sorte de douleur qui gagne du terrain et que je ne maitrise pas...
Le manque d'explication, pire son absence me blesse. Le fait que Pierre soit un inconnu ne règle pas mon impossibilité à oublier.
Dans la mesure ou j'ai suffisament échanger avec lui, où il s'est passé quelque chose de plaisant c'est comme si je n'arrivais plus à communiquer avec un être qui m'est prôche et c'est insupportable...
Encore mon absence de sens de la mesure.. mais que voulez vous je suis ainsi..
Trop entière, trop victime de mes émotions intérieures...

Ce qui blesse c'est que cet homme que je croyais sur la même longueur d'ondes que moi ne semble pas du tout sensible à cette peine..
Ca le rend presque inhumain mais pourtant je garde ce fil ténu  entre lui et moi...
Je ne renie en rien cette complicité passagère malgré son absence cuisante à ce jour...
J'oublierai la peine un jour pour n'en garder que le meilleur même si je ne connais jamais vraiment cette personne...
Il tourne en boucle...malgré les appels de Dominique, malgré ses conseils beinveillants...
Pierre, où etes vous ?

Bon je file, j'ai mille choses à faire, je dois encore écrire... Ca me libère de tous ces maux.
A plus tard chers lecteurs, chères lectrices...
Carole M
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