La force de s'accepter...
Bonjour vous,
Vous etes de plus en plus nombreux à venir me lire sur mon blog et j'apprecie beaucoup. Ca me donne envie d'en écrire encore plus, de me livrer encore plus à vous dans ce que j'ai de plus intime, de plus secret.
J'aimerai tant que grâce à mon parcours certains retrouvent cette force pour se mettre en route à nouveau sur ce long chemin de la perte de poids.
Ce n'est pas que dorénavant je veuille à tout prix que le monde entier maigrisse car j'y suis presque parvenue mais j'aimerai que la souffrance liée à l'obésité puisse si ce n'est disparaitre (car je suis consciente que c'est quasi impossible) mais au moins diminuer un peu.
Pourtant quand je pesais 190 kilos je n'étais pas malheureuse même si cela peut en étonner plus d'unes ou d'uns. Enfin du moins pas avant 2003, l'année où mon ami s'est tué en moto près de fréjus dans le var.
J'avais réussi grâce à mon éternel optimisme, mon désir de vie, à faire de ce qui au début aurait pu me freiner comme quelque chose qui me pousse à me surpasser.
Je n'ai bien sur pas eu cette force dès le début, tout comme je ne suis pas passée de 72 kilos à 190 en une nuit. Il m'a fallu du temps pour paufiner ma stratégie de mise en difficulté grâce à mon corps qui se remplissait au fil des années de ce gras protecteur.
A 19 ans je pesais 72 kilos et une crise familiale a été le départ d'une prise de poids dès la première année de près de 30 kilos.
Ensuite ce fut l'escalade et ceci jusqu'à ce que je dise stop en décembre 2005;
Je ne pouvais pas concevoir de vivre mon obésité dans la douleur. Il fallait que quelque chose de bon, de bien sorte de cette "nouvelle vie de femme obèse".
Tout ceci au début je ne l'ai pas mis en place consciemment mais bien par instinct.
Je suis comme cela. j'ai appris que ça s'appelait de la résiliance.
Je me suis donc employée à me surpasser, à aller sur des chemins que je m'enterdisais jusque là par manque d'estime de moi, par peur de l'échec, par angoisse de découvrir qu'en fait je n'avais pas les capacités intellectuelles et physique pour me surpasser.
L'obésité m'a donné la force d'aller me friter à un monde dont je ne soupçonnais pas l'existance comme celui de la séduction par exemple.
j'avais un alibi parfait si j'échouais alors j'ai tout osé tout entrepris. Ce n'était plus moi qui aurait échoué mais bien la Carole obèse. Sourire.
J'ai du travailler sur mes émotions, mon image, ma façon d'aborder les gens et les hommes en particulier. J'ai du être crédible au yeux de la société, de mes employés car j'étais chef d'entreprise. je devais être la meilleure coute que coute pour que mon poids ne soit pas invalidant.
J'ai accédé à un univers que je m'interdisais de cotoyer sans protection.
Merci à mes kilos de m'avoir donné la force de me surpasser, de grandir au fil du temps car c'est grace à eux que j'ai réussi à m'en séparer. Ces qualités, cette confiance que j'ai developpé grace au poids me permet aujourd'hui de maigrir et de me dire PLUS JAMAIS JE NE SERAI GROSSE. JE N'EN AI PLUS BESOIN.
Alors je ne renie pas mes années de femme obèse, je suis heureuse d'avoir eu ce parcours de vie. Je me suis bonifiée, ça m'a rendu meilleure, plus confiante, plus tolérante, plus respectueuse, plus vive, plus forte.
Mes kilos que j'ai perdu c'est presque comme un ami dont je me serai éloignée dorénavant mais que je garde au fond de moi pour vivre autrement.
Ces kilos c'est aussi ma vie, c'est ce qui me pousse aujourd'hui à vous écrire.
Je veux partager avec vous ma force, sincèrement.
Depuis toujours je me dis que cette prise de poids a forcement une raison ou plusieurs.
je connais aujourd'hui ces raisons. J'ai le devoir de partager mon vécu avec vous pour ne pas renier mes convictions, pour ne pas me montrer indigne de ce "cadeau" que la vie me fait chaque jour à découvrir la vie autrement.
Je reviendrai écrire encore. je ne peux tout livrer sur une seule page, les idées sont si nombreuses, les émotions si fortes.
Il y a tant de chemins à expliquer, à comprendre, à parler.
Je vais essayer de vous donner le meilleur de moi même.
je répète encore, c'est ma mission dorénavant.
Bien à vous
Carole M
Vous etes de plus en plus nombreux à venir me lire sur mon blog et j'apprecie beaucoup. Ca me donne envie d'en écrire encore plus, de me livrer encore plus à vous dans ce que j'ai de plus intime, de plus secret.
J'aimerai tant que grâce à mon parcours certains retrouvent cette force pour se mettre en route à nouveau sur ce long chemin de la perte de poids.
Ce n'est pas que dorénavant je veuille à tout prix que le monde entier maigrisse car j'y suis presque parvenue mais j'aimerai que la souffrance liée à l'obésité puisse si ce n'est disparaitre (car je suis consciente que c'est quasi impossible) mais au moins diminuer un peu.
Pourtant quand je pesais 190 kilos je n'étais pas malheureuse même si cela peut en étonner plus d'unes ou d'uns. Enfin du moins pas avant 2003, l'année où mon ami s'est tué en moto près de fréjus dans le var.
J'avais réussi grâce à mon éternel optimisme, mon désir de vie, à faire de ce qui au début aurait pu me freiner comme quelque chose qui me pousse à me surpasser.
Je n'ai bien sur pas eu cette force dès le début, tout comme je ne suis pas passée de 72 kilos à 190 en une nuit. Il m'a fallu du temps pour paufiner ma stratégie de mise en difficulté grâce à mon corps qui se remplissait au fil des années de ce gras protecteur.
A 19 ans je pesais 72 kilos et une crise familiale a été le départ d'une prise de poids dès la première année de près de 30 kilos.
Ensuite ce fut l'escalade et ceci jusqu'à ce que je dise stop en décembre 2005;
Je ne pouvais pas concevoir de vivre mon obésité dans la douleur. Il fallait que quelque chose de bon, de bien sorte de cette "nouvelle vie de femme obèse".
Tout ceci au début je ne l'ai pas mis en place consciemment mais bien par instinct.
Je suis comme cela. j'ai appris que ça s'appelait de la résiliance.
Je me suis donc employée à me surpasser, à aller sur des chemins que je m'enterdisais jusque là par manque d'estime de moi, par peur de l'échec, par angoisse de découvrir qu'en fait je n'avais pas les capacités intellectuelles et physique pour me surpasser.
L'obésité m'a donné la force d'aller me friter à un monde dont je ne soupçonnais pas l'existance comme celui de la séduction par exemple.
j'avais un alibi parfait si j'échouais alors j'ai tout osé tout entrepris. Ce n'était plus moi qui aurait échoué mais bien la Carole obèse. Sourire.
J'ai du travailler sur mes émotions, mon image, ma façon d'aborder les gens et les hommes en particulier. J'ai du être crédible au yeux de la société, de mes employés car j'étais chef d'entreprise. je devais être la meilleure coute que coute pour que mon poids ne soit pas invalidant.
J'ai accédé à un univers que je m'interdisais de cotoyer sans protection.
Merci à mes kilos de m'avoir donné la force de me surpasser, de grandir au fil du temps car c'est grace à eux que j'ai réussi à m'en séparer. Ces qualités, cette confiance que j'ai developpé grace au poids me permet aujourd'hui de maigrir et de me dire PLUS JAMAIS JE NE SERAI GROSSE. JE N'EN AI PLUS BESOIN.
Alors je ne renie pas mes années de femme obèse, je suis heureuse d'avoir eu ce parcours de vie. Je me suis bonifiée, ça m'a rendu meilleure, plus confiante, plus tolérante, plus respectueuse, plus vive, plus forte.
Mes kilos que j'ai perdu c'est presque comme un ami dont je me serai éloignée dorénavant mais que je garde au fond de moi pour vivre autrement.
Ces kilos c'est aussi ma vie, c'est ce qui me pousse aujourd'hui à vous écrire.
Je veux partager avec vous ma force, sincèrement.
Depuis toujours je me dis que cette prise de poids a forcement une raison ou plusieurs.
je connais aujourd'hui ces raisons. J'ai le devoir de partager mon vécu avec vous pour ne pas renier mes convictions, pour ne pas me montrer indigne de ce "cadeau" que la vie me fait chaque jour à découvrir la vie autrement.
Je reviendrai écrire encore. je ne peux tout livrer sur une seule page, les idées sont si nombreuses, les émotions si fortes.
Il y a tant de chemins à expliquer, à comprendre, à parler.
Je vais essayer de vous donner le meilleur de moi même.
je répète encore, c'est ma mission dorénavant.
Bien à vous
Carole M