j'ai mal aux jambes

Publié le par Carole M

Je viens de me reveiller pour une raison incroyable, j'ai mal aux jambes.
Et oui je ne suis pas encore la sportive que je souhaiterai être. Mon corps crie encore qu'il a mal quand je le pousse un peu trop, sourire.
Il faut dire que malgré tout ce chemin, tout ces kilos de perdus je ne suis pas encore une belle plante qui se laisse soulever par le vent...
je pèse encore suffisament lourd pour avoir quelques douleurs quand je marche aussi haut et longtemps qu'hier après midi.
Mais diantre qu'elle est bonne cette douleur.

Il y a des douleurs plus sévères. Depuis que j'ai décidé d'ouvrir ce blog et du même coup d'aller voir ce qui se dit sur certains forums, je peux constater que les douleurs ont toutes les couleurs et certaines souffrent vraiment de ce poids qu'elles portent.
C'est à se demander comment l'on peut se faire mal ainsi ?

Moi j'ai souvent eu envie de vivre mon obésité dans la douleur car j'étais persuadée que si ça avait été le cas j'aurai eu le désir, l'envie, la force de vouloir perdre ces kilos bien plus vite et cela m'aurait fait gagner un peu de temps.
Du temps pourquoi me diriez vous ? Pour vivre autre chose, autrement...

Mais voilà, j'ai été de celle qui n'a pas vraiment souffert de ces kilos malgré que je sois montée à 190 sur la balance.
Je me suis servie de cela pour me dépasser et non pas me torturer.
Chacun fait ce qu'il peut de sa carapace.

Il y a même eu des fois où j'ai presque regretté de ne pas être malade pour me faire réagir autrement, me faire prendre conscience que je pouvais maigrir, que je me le devais.
Je suis bien sur heureuse que mon corps est cru bon de me protéger de la maladie et qu'il m'a laissé simplement à m'occuper de la prise en charge de mon poids...

Quand je lis les douleurs psychologiques que le poids entraine chez certaines, je me sens envahie encore plus fort de cette envie de leur crier "ne perdez pas espoir, vous aussi vous y arriverez".
Ne menez plus une guerre contre vos kilos, ils peuvent aussi vous servir à vous comprendre mieux. Quand ce sera fait, il sera temps à ce moment là de pouvoir renoncer à vous protéger des autres et à vous regarder droit dans les yeux pour avancer sur le chemin de la légèreté que ce soit aux sens propres ou figurés.

Bon je retourne voir si mon ami Morphée veut de moi à nouveau.
Le mal de jambes est toujours là mais écrire vient d efatiguer mes yeux et peut être me permettre de dormir encore un peu

Carole M

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L
Eh oui, mais tu as réagi à temps quand même. Les douleurs sont galères mais pour ma part elles me font réagir aussi, ça me motive à ne pas lâcher.
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C
<br /> Oui la seule chose qui nous fait avancer c'est la peur de la maladie, le ras le bol des douleurs, et l'envie de faire des choses différentes que le poids interdit malgré tout.<br /> <br /> <br />
C
Quand j'ai mal pour des choses aussi positives que le sport, je me dis toujours :<br /> "J'ai mal à... mes muscles ? Cela ne voudrait-il pas dire... que j'en ai ?! Miracle !"<br /> <br /> Comme tu dis, quand on souffre parce que le poids esquinte les articulations ou les os, c'est moins positif.<br /> <br /> Comme toi, pour l'instant, je ne souffre d'aucune des maladies secondaires de l'obésité, à part de problèmes de circulations (mais que les autres personnes minces de ma famille ont aussi) et j'en remercie ma bonne étoile, mon hérédité ou tout ce qui en est la cause !...
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C
<br /> <br /> j'ai acquis aussi la certitude que la façon de vivre son obésite peut jouer un peu sur notre état de santé.<br /> ne dit on pas que certaines personnes atteintes de maladies graves arrivent à se sortir de cela aussi grace à la pensée positive.<br /> A méditer, sourire<br /> <br /> <br /> <br />