La chasse aux kilos de trop.
Nous sommes mercredi et je n'ai pas encore retrouvé ma paix intérieure depuis mes griefs avec mon amie.
Mes nuits sont toujours courtes et ma déception à la hauteur de ces heures d'insomnie.
Mais bon, je ne vais pas me faire plaindre. Il n'y a pas de peines de coeur qui ne se règlent surtout quand il n'y a pas mort d'homme.
Je discutais ce matin avec une amie de ma fçon de rebondir aux chagrins, aux déprimes, aux déceptions. Je ne sais si cela vient de mon enfance, de la façon dure dont mon père m'a élévé mais je suis estampillée "Résistant bien à la douleur".
Peut être est ce du aussi au fait que je n'ai vécu que très peu de temps accompagnée dans ma vie et qu'en plus cette "union" s'est soldée par un décès.
Toujours est il que même abattue, déçue, triste, dépressive, quelque chose en moi me pousse à remonter à la surface pour faire éteindre cette sorte de lumière rouge qui hurle "danger" au creux de mon ventre.
Je n'ai pas travaillé là dessus, la nature m'a faite ainsi sans doute. Mais je remercie le grand organisateur de m'avoir donné cette capacité là car je pense que j'y dois mon salue à quelques reprises.
Toute cette colère me rend encore plus forte face à ma décision de reperdre mes kilos. Ce matin j'en étais d'ailleurs à moins 6 sur mon amie, la vilaine balance.
Pas de victoire en vue mais tout de même la sensation de passer un étape. Je me sens plus décidée que jamais. Je transforme ma rage en énergie positive.
Si vous saviez à quel point j'ai envie de partir marcher en montagne au beaux jours revenus. Si j'ai bien minci d'ici l'été je m'inscrirai peut-êre dans un club.
Je crois que toute cette brouille me pousse vraiment à me recentrer sur mes priorités en oubliant celles de mon amie qui au final me parasitaient.
C'est terrible de l'analyser ainsi mais il est clair que je n'avais pas et n'ai pas la force de gérer ses problèmes et mon envie de me dépasser. Je ne suis donc pas le roc que l'on voit en moi, je suis sans doute bien plus fragile que je ne le montre à tous, sous mes airs bourrus. La mauvais caractère apparent ne cache en fait qu'une femme fragile sur certains aspects et seuls ceux qui regardent vraiment en moi savent à quel point l'on peut me blesser, où le faire et comment. Dieu merci ceux-là portent un regard bienveillant sur moi et n'utilisent pas la faiblesse de chamallows qui se cache sous ma graisse, bien visible, celle là. Sourire.
D'ailleurs que se cache t'il à vous sous vos kilos ? Le savez vous toutes afin de les faire disparaitre pour de bon ? Quelles sont vos peurs ? Quels sont ces démons qui vous poussent à manger ?
Il faut connaitre "son ennemi" pour bien le combattre.
Alors unissons nous devant l'ennemi qui vérole nos vies, qui nous emprisonne pour certains dans un corps que nous voudrions fuir.
Il n'y a pas d'adversaire que nous ne pourrions vaincre car pour être debout chaque jour face à ces kilos qui nous tuent il faut aussi être un grand guerrier. Nous l'oublions trop souvent en pensant que nous sommes faibles de ne pas savoir nous arrêter de manger.
Que Nenni !
Comme le disais une jeune fille dans une emission TV l'autre soir sur la TNT, je ne suis pas obèse, je suis atteinte d'obésité.
Baisseriez vous les bras devant un virus en vous disant qu'il peut vous anéantir des semaines en toute impunité ? Non, nous fonçons chez le medecin et nous l'erradiquons à coup de médicaments. Et bien haut les coeurs, ERRADIQUONS notre surpoids une bonne fois pour toute. Sourire. Ce n'est qu'une maladie après tout.
Coup de gueule du jour contre nos kilos qui s'installent trop confortablement.
Carole M